• 11 juillet 2015

Où tu es, Papa, où tu es ?

Où tu es, Papa, où tu es ?

Où tu es, Papa, où tu es ? 150 150 Emmanuel Dodé

…Parce que rien ne sera plus comme avant ! 3 mois déjà…

« Docteur Dodé,

Jean-Claude,

JC,

Jean-Clown,

La Gouël,

Pour ma part, c’est Papa !

Jean-Claude

Jean-Claude

Depuis peu, tu avais appris que tu allais être Grand-Père, sans nous laisser le temps, comme tu nous l’avais réclamé, lors de notre mariage avec Kristina, de te trouver un joli surnom.

Pour beaucoup, tout est allé trop vite et tout est allé très vite

Bien sûr, tu as exprimé des regrets, au premier rang desquels, celui de ne pas avoir la chance de connaitre tes futurs petits enfants qui ne manqueront pas de venir.

Beaucoup de personne me rappelle, ainsi qu’à Marie-Caroline, combien,

Si c’était mesurable,

Il était fier de nous !

Je veux vous dire que Nous sommes fiers de lui.

Fiers de la belle personne qu’il est,

des valeurs qu’il a su nous transmettre,

Qu’il nous appartient de transmettre et de faire vivre aujourd’hui.

Amoureux des mots et de la poésie, Papa écrivait beaucoup.

En guise de cadeau d’adieu, un cahier d’écolier, empli d’odeurs de clou de girofle et de tabac, où j’y relis tes courriers !

Le 3 décembre 1998, débutant mes études de médecine, tu m’écrivais :

« Tu ne peux pas savoir la force intérieure que j’ai

Et ceci depuis toujours

J’aimerai te la transmettre et je suis persuadé que j’y arriverai, si ce n’est pas déjà fait . »

Nous avons eu la chance de pouvoir nous parler sereinement avant ton Départ et tu sais combien j’admire cette Force qui, par exemple, te conduisait 15 jours avant ton dernier souffle, à prendre soin des autres, au point d’en oublier de prendre soin de Toi.

Une leçon de Vie !

A propos de leçons, je retiens que tu avais su apprendre les tiennes au long de ton enfance tourmentée et de tes études,

Pour réaliser ton rêve d’avoir des enfants qui t’aiment et t’entourent.

Je veux dire que cette Belle Assemblée est la preuve que Papa ne laissait pas indifférent et savait très souvent s’attirer la Sympathie.

Avec son Regard Rêveur et son Sourire Malicieux.

Je veux témoigner auprès des gens qui l’aiment et pour honorer sa Mémoire

Que

Si il fût emporté par ses Démons,

Il fût surtout entouré de ses petits Anges au moment de Partir.

Unis pour la Vie...

Unis pour la Vie…

Sans Souffrance inutile.

Aujourd’hui, il n’y a plus de place aux « Pourquoi »

La place est aux « Comment »

Comment être heureux jour après jour ?

Papa, Tu nous as offert la Vie

Alors nous nous devons de la célébrer, d’en profiter, et d’être heureux puisque c’est ce que tu désires.

En février 1998, tu m’écrivais :

« La Vie pour moi, c’est la nature, les oiseaux, la mer…Le rêve, le coeur, les ballades, vous deux, vos sourires, vos rires, les chuchotements et les secrets, l’Amour.

Alors avec Marie-Caroline, depuis Ton Départ, il nous est apparu Évident que tu reposeras aux Jardins de Mémoire au Bono,

Au bord de l’eau,

Dans un parc arboré qui sent bon l’apaisement.

Sachez qu’il vous y accueillera bientôt et pour toujours avec son sourire malicieux sous les traits d’un érable japonais,

A 5 troncs, autant que les doigts de sa Main qui soigna tant de monde.

Et d’un feuillage aussi doux que ses fins cheveux gris.

Un peu à l’abri du regard des foules par un massif de rhododendron, à l’image de son humilité et de sa modestie.

Erable Japonais

Erable Japonais

Et puisque en Décembre 1998, tu m’écrivais

« Je me sens léger et libre.

Libre comme le vent et les bateaux qui vont au vent,

Libre comme les nuages, les gros nuages blancs. »

J’irai te voir bientôt allongé dans l’herbe et nous poursuivrons notre chemin ensemble.

Je t’aime très beaucoup Papa.

Emmanuel, le 15 avril 2015

Carpe Diem

Emmanuel

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  • tricot 21 janvier 2017 à 12 h 52 min

    quel beau témoignage à ce père qui aimait les mots j’ai l’impression de lire les mots de jean-claude,, moi qui vient d’apprendre par hasard son décès. il était poète, j’en garde encore certains mots sur certaines photos,

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